Sortie ABMS du 1er février 2024, Parc de Vaugrenier, Villeneuve-Loubet
Les méridionaux ont du mal à supporter le froid, nous restons donc sur la zone littorale, près de la mer qui a gardé un peu de la chaleur de la belle saison.
Sur un site parcouru déjà plusieurs fois il y a encore des choses à découvrir et naturellement des bonnes questions qu'il faudra résoudre par un nouveau passage dans quelques mois.
Par exemple une plante en graines que l'on classerait en astéracée à première vue, la floraison apportera peut-être des surprises. D'autres espèces destinées également à la "botanique légale", comme Bidens frondosa, devront être confirmées. Certains individus à l'état végétatif, ayant par exemple des allures d'Oenanthe aquatica, dévoileront sans doute leur véritable identité.
Une correction importante qui valait que l'on effectue cette sortie : FG ne cite plus Symphyotrichum subulatum, mais Symphyotrichum squamatum, bien que ces deux noms restent valides dans la V16. La nomenclature varie, les listes anciennes devront être corrigées avec ce dernier nom.
Vaugrenier est un parc naturel, ce qui ne veut pas dire un conservatoire des espèces endémiques de la Côte d'Azur. On y rencontre beaucoup d'espèces exotiques, horticoles, anciennes ou même plantées récemment, comme un cornouiller décoratif aux tiges rouges, identifié par un logiciel en Cornus albidus. Ce nom sera à vérifier lors d'une prochaine visite.
Il faut également signaler que les adeptes des jeux de hasard peuvent vérifier si le fait de piétiner un souvenir mou et nauséabond avec le pied gauche augmente les chances de gagner un gros lot. Pour ce qui concerne les aimables participants aux sorties de l'Abms, à qui cette aventure est arrivée plusieurs fois dans les parcs naturels, aucune statistique ne permet de l'affirmer.
Mais c'est la nature, avec sa beauté et ses bonnes et mauvaises surprises, comme les rencontres avec des espèces rares ou parfois plus fréquentes avec des objets dont l'odeur restera dans les souvenirs et la voiture qui nous a transportés jusque là...
A l'école !
Aristolochia altissima Aristoloche très élevée Plante grimpante à feuilles persistantes, fleurs à tube brun clair rayé de sombre, à languette dressée, jaune, bordée de poils bruns. fruits caractéristiques en forme de lanterne à maturité, racines en faisceaux et non tubérisées comme pour A. sempervirens, L. 1753 (Sicile, Crète, Algérie). Ce dernier nom était le seul utilisé dans les CR anciens, il est toujours valide dans la V16, avec toutefois le deuxième nom français de .Aristoloche élevée. La biomol est ainsi capable de différencier deux plantes par la taille ? Le progrès permettra donc de créer deux espèces humaines : les grands maigres et les petits gros...
Cicada orni .Cigale de l'orne Nommée cigadou en provençal (l'orne ou frêne à fleurs Fraxinus ornus ), elle se reconnait à ses taches noires sur les ailes. Sur l'image la dépouille larvaire. Mais s'agit-il de cette espèce ? L'entomologie légale est sans doute plus compliquée que la botanique légale...
Euonymus japonicus .Fusain du Japon Feuilles persistantes, coriaces, arrondies, finement dentées, utilisé fréquemment en décoration. Origine Asie de l'Est.
Lamium hybridum .Lamier hybride Fleurs pourpres, non resserrées sur la tige, bractées florales pétiolées, comme les feuilles. Plante intermédiaire entre L. purpureum et L. amplexicaule.
Melissa officinalis subsp. altissima .Grande mélisse Inflorescences unilatérales, calice à dent supérieure plus petite que les 2 latérales. Contrairement à la mélisse cultivée et parfois échappée des jardins, elle n'a que peu d'odeur de citron, comme son nom l'indique, elle est aussi plus grande.
Quercus rubra .Chêne rouge d'Amérique Originaire d'Amérique du Nord, planté en décoration. Feuilles à lobes pointus, terminés par une soie de plusieurs mm. La différence avec celles de Quercus palustris, un autre chêne à feuilles rouges en automne, est difficile à apprécier, avec en plus les hybridations des espèces horticoles en Europe.
Ranunculus velutinus .Renoncule veloutée Plante velue, sépales rabattus à maturité, feuilles basales à segment médian plus grand que les latéraux, souvent tachées de noir, lieux humides. Plante protégée en Paca. La photo montre la condensation de la buée à la base des poils, la plante n'avait pas encore eu le temps de se réchauffer du froid du petit matin. (3° à Pégomas !)
JB
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